vendredi 17 juin 2011
Je n'écrirai pas sur le bac, c'est trop banal.
J'ai décidé d'entreprendre une nouvelle thérapie. Une thérapie qui se fera seule, que je réaliserai seule et que je ne divulguerai à personne. Ecrire un livre sur toute cette douleur. Ecrire des lettres. Poser des mots sur l'absence de sept années. Peut-être que je cherche des explications. Peut-être que je cherche à me rassurer. Peut-être que j'en ai besoin. Peut-être que je souhaite juste te rendre un dernier hommage et me permettre de ne pas oublier ce que le temps finit par effacer.
J'amorce le début d'une longue aventure, d'une tendre initiative et d'une douloureuse expérience rythmée par des chapitres prédéfinis à l'avance que la vie elle-même a déterminé.
Pourtant je n'ai pas encore commencé à écrire. Je redoute mes lignes. Je redoute ma peur. Je redoute mes pleurs. Je redoute le souvenir.
Il est tellement plus facile de passer à autre chose que de se rappeler que la terre rejette ton corps, que tu appartiens à l'engrais des jardins. Tu pourris. Tu pourris et je n'y suis pour rien. Je connais ton destin et je dis vraiment n'importe quoi. Mais ne m'en veux pas, c'est parce que tu n'es plus là.
Je ne peux plus réfléchir, tu me fais souffrir. Ne voudrais-tu pas revenir?
J'amorce le début d'une longue aventure, d'une tendre initiative et d'une douloureuse expérience rythmée par des chapitres prédéfinis à l'avance que la vie elle-même a déterminé.
Pourtant je n'ai pas encore commencé à écrire. Je redoute mes lignes. Je redoute ma peur. Je redoute mes pleurs. Je redoute le souvenir.
Il est tellement plus facile de passer à autre chose que de se rappeler que la terre rejette ton corps, que tu appartiens à l'engrais des jardins. Tu pourris. Tu pourris et je n'y suis pour rien. Je connais ton destin et je dis vraiment n'importe quoi. Mais ne m'en veux pas, c'est parce que tu n'es plus là.
Je ne peux plus réfléchir, tu me fais souffrir. Ne voudrais-tu pas revenir?
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