Elle rêvait de lui nuit et jour. Elle vivait pour lui. Elle avait arrêté le joint du matin et le dernier verre du soir en espèrant qu'il ne l'abandonnerait pas. Il l'avait convaincue de s'en sortir, de fuir ces dangereuses utopies. Il lui avait promis un amour inconditionnel, un soutien perpétuel. Il lui avait juré qu'il n'y avait qu'elle. Il l'aimait. De tout son coeur, de toute son âme. Il frémissait au moindre de ses actes et il s'angoissait quotidiennement du sort de sa protégée. Même quand elle le quittait même quand elle hurlait, agacée, il revenait et accourait à son chevet. Il avait si peur. Il priait pour qu'elle ne meurt. Elle ne méprisait jamais sa présence, elle tenait à lui. Ou du moins, elle le croyait car il était le seul à ne jamais l'abandonner à ses doigts rongés de remords et à sa bouteille désabusée. Sauf qu'elle demeurait perdue, ne connaissait pas l'équilibre. La jeune fille vivait dans son univers instable et ignorait ce que signifiait l'amour. Elle était persuadée de l'aimer, obsédée par le soutien qu'il lui apportait, intéressée par la douceur qu'il véhiculait.
C'était vrai qu'il savait la calmer et lui offrir une gaieté plus durable que la précédente. Au fil du temps, elle reprenait possession de ses anciens moyens et redécouvrait sa conscience. Elle restait dans l'ombre, cachée avec sa honte. Il tendait ses mains vers ses poignets encore faibles et la guidait sur un nouveau chemin. Il écartait chaque embûche de son passage afin que jamais elle ne s'égratigna. Il aurait donné sa vie pour sauver la sienne. Elle le voyait, le comprenait mais elle ne réussissait plus à partager ce lien fort qui unissait les amants. Peut-être même qu'elle ne l'avait jamais ressenti mais qu'elle ne s'en était pas aperçue. Elle ne l'aimait pas. Elle en aimait un autre qui ne la traitait pas comme le précédent. Un autre garçon aussi perdu qu'elle, qui la replongeait dans les ténèbres. Son ancien amour souffrait , il la voyait encore une fois se détériorer. Il n'y pouvait rien. Elle ne pouvait vivre sans souffrir. Elle n'irait jamais bien parce qu'elle n'était pas assez forte pour se battre et qu'elle n'avait jamais connu l'espoir. Parce qu'il n'y a pas que les hommes qui sont des salauds.
mardi 25 janvier 2011
dimanche 23 janvier 2011
Espoir
Ne t'en fais pas, je me battrai toujours pour toi maman et pour papa qui est loin là-bas et que j'espère, tu ne rejoindras pas... <3
samedi 22 janvier 2011
Le froid pénètre nos corps mornes et assombrit le ciel. Le temps mitigé témoigne de notre passion inépuisable, de cette ressource interminable. Je t'embrasse sous la grêle dansante et la pluie glaçante, je t'enlace malgré la chaleur étouffante, je fixe ton regard et vole ton sourire dans n'importe quelle circonstance. Et plus je t'observe, et plus je t'aime, moins je suis aveugle et plus je vante tes mérites.
Les feuilles ont délaissé les arbres meurtris de l'automne hivernale et la neige est tombée tout le dernier mois de l'année. Janvier s'est montré, tu ne m'avais pas quittée. Mon rayon de soleil soutient ma croissance fatiguée. Je marche toujours dans la même optique, sans illusion, sans regret, ni reproche avec toujours le même rêve. Un songe insatiable que tu me rends bien. Un espoir sempiternel que tu fais croître. La vie se gagne, la vie se perd. Tu m'offriras la victoire et m'empêcheras le départ. Le souffle de ma brise légère printanière que j'aime tant, comme dans les jours de mai qui arriveront prochainement.
Je n'ai plus la notion du temps. Les secondes s'écoulent et les jours filent. Les oiseaux chantent puis migrent, les mois s'engouffrent et le battement de ma montre se fait de moins en moins lent. Tu connais ces yeux brillants, ce sourire en coin et ces larmes au détour, tu apprends mon ambivalence et cette fragilité insurmontable comme un vase qui se briserait. Tu demeures présent en dépit du lac qui émet une fine couche de gel et de la lumière qui a déserté cette journée. Tu illumines ma routine exaspèrante. Tu assagis ma conscience et redonnes force à mon âme désespèrée.
Je voudrais que tu ne m'abandonnes jamais.
[ Tout est tellement plus évident, tellement plus facile et moins difficile quand tu es là pour me prendre dans tes bras et me dire qu'elle guérira, me dire que bientôt je n'aurai plus à être dans cet état.]
Les feuilles ont délaissé les arbres meurtris de l'automne hivernale et la neige est tombée tout le dernier mois de l'année. Janvier s'est montré, tu ne m'avais pas quittée. Mon rayon de soleil soutient ma croissance fatiguée. Je marche toujours dans la même optique, sans illusion, sans regret, ni reproche avec toujours le même rêve. Un songe insatiable que tu me rends bien. Un espoir sempiternel que tu fais croître. La vie se gagne, la vie se perd. Tu m'offriras la victoire et m'empêcheras le départ. Le souffle de ma brise légère printanière que j'aime tant, comme dans les jours de mai qui arriveront prochainement.
Je n'ai plus la notion du temps. Les secondes s'écoulent et les jours filent. Les oiseaux chantent puis migrent, les mois s'engouffrent et le battement de ma montre se fait de moins en moins lent. Tu connais ces yeux brillants, ce sourire en coin et ces larmes au détour, tu apprends mon ambivalence et cette fragilité insurmontable comme un vase qui se briserait. Tu demeures présent en dépit du lac qui émet une fine couche de gel et de la lumière qui a déserté cette journée. Tu illumines ma routine exaspèrante. Tu assagis ma conscience et redonnes force à mon âme désespèrée.
Je voudrais que tu ne m'abandonnes jamais.
[ Tout est tellement plus évident, tellement plus facile et moins difficile quand tu es là pour me prendre dans tes bras et me dire qu'elle guérira, me dire que bientôt je n'aurai plus à être dans cet état.]
mardi 18 janvier 2011
Une déception à la hauteur de la vie.
Le bureau des plaintes ne s'est jamais fermé. A croire qu'ils n'ont aucune dignité. A croire qu'ils ne réfléchissent jamais. A croire qu'ils ne se rendent pas compte de leurs futilités et qu'ils demeurent toujours insatisfaits et stupides. Je les hais tous. Un à un. Tous ceux-là. Vous. Vous, à qui j'avais donné ma confiance, à qui je disais tout, vous, à qui je ne cachais rien. Vous que j'aimais comme ma deuxième famille pour remplacer ce qui n'allait pas dans la mienne et atténuer les coups lorsqu'ils me blessaient. Je pensais que vous étiez capable de supprimer ma douleur, que vous étiez assez matures pour m'aider. Mais comme tu l'as si bien dit, ce n'est rien ce que je vis. C'est sur. Tu n'es pas là. Tu ne ressens pas le mal au quotidien. Tu ne vois pas mes yeux qui ont peur de ne plus la revoir. Tu ne perçois pas ma tristesse lorsqu'elle part. Tu ne réalises pas mon inquiètude. Tu ne te rends même pas compte que si elle aussi s'en va, je suis seule car je n'ai plus personne. Vous êtes tous centrés sur vous même. Tous à songer à votre propre intérêt et à venir m'en faire une thèse hautement philosophique. Sauf que vos problèmes, je n'en ai plus à faire. Vous vous moquez de ce que j'endure. Vous vous en tapez tellement que vous ne prenez pas de mes nouvelles. Vous préferez ignorer qu'une personne que vous prétendiez être votre amie souffre et qu'elle ait besoin de vous. Bien trop dur de vous engager, de venir me soutenir, magnifique preuve de lâcheté. Je ne vous pardonne pas. Je ne vous pardonnerai plus. Je ne peux vous excuser. Jamais je n'ai fait cela à quiconque. Jamais je ne l'aurais abandonnée quand son père était malade. Jamais je n'aurais tenu de tels propos.
J'accepte tout. Mais sachez que je ne rends pas les coups. Je me contente de vous quitter et de ne plus vous regarder. Certes, on souffre toujours un peu de perdre des amis après plusieurs années dont on croyait ne jamais se séparer. Aujourd'hui, je n'y pense plus. Mon coeur reste amer à votre reflet de glace face à mes larmes. Il s'avère que j'ai d'autres raisons de pleurer. Je ne suis sans doute pas modeste, mais je sais ce que je vaux et je sais aussi ce que j'ai fait ou pas fait. C'est sûrement stupide, cependant, je vous en veux énormément.
J'accepte tout. Mais sachez que je ne rends pas les coups. Je me contente de vous quitter et de ne plus vous regarder. Certes, on souffre toujours un peu de perdre des amis après plusieurs années dont on croyait ne jamais se séparer. Aujourd'hui, je n'y pense plus. Mon coeur reste amer à votre reflet de glace face à mes larmes. Il s'avère que j'ai d'autres raisons de pleurer. Je ne suis sans doute pas modeste, mais je sais ce que je vaux et je sais aussi ce que j'ai fait ou pas fait. C'est sûrement stupide, cependant, je vous en veux énormément.
jeudi 13 janvier 2011
Funeste existence
Le cloisonnement de l’amour m’angoisse et la mort me taquine de plus en plus. Mes veines sont joueuses et appellent le sang à découvrir le monde extérieur. Elles désirent qu’il forme ruisseau hors de leurs berges. Elles le supplient de l’amener loin du psychique et d’explorer le paradis. Le corps entier s’embrase, implorant la Terre de le reprendre. Mes mains coupent et recoupent une chair délaissée et abandonnée. Ma tête demeure vide sans la moindre amitié puisque personne ne s’est inquiété. Je souffre de cette absence de présence. Mon cœur ne doit plus rien à personne et mes yeux cerclés de maquillage sombre et ténébreux brillent de la tristesse quotidienne. Le bleu impur immortel jaillit de la douleur sempiternelle et éclate parmi la nuit noire et les rares étoiles. Mon esprit s’en est allé. Il vous a tous quittés et renie avec fierté son passé. Mon âme semble honteuse de sa solitude et de ce désarroi insurmontable. Mais elle n’en ressortira que plus forte et se battra. Sans votre accompagnement. Laissez-moi seule mais ne vous prétendez plus mes meilleurs amis. J’ai d’autres soucis que vos tracas quotidiens.
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