dimanche 29 mai 2011

Je crois que j'ai besoin de toi.

J'ai encore parlé trop fort. J'ai encore crié mes sentiments alors que je n'ai pas le droit. L'air souffle sur mon visage fin. La fenêtre ouverte et le soleil éblouissant, je fixe l'horizon brumeux. La joie transperce les nuages. Ta joie. Ta bonne humeur. Ton sourire. Ton amour. L'ombre qui me suit chaque jour. Tu es là, sans stagner, à m'admirer, à me contempler.
Et je suis frêle et toi perdu et en recherche perpétuelle d'affection. Nous sommes trop jeunes. Pourtant le pincement qu'émet mon cœur chaque fois qu'il te quitte n'est pas qu'un songe. Il faudrait être malentendante et les yeux crevés pour ne pas remarquer le mal que j'ai.
Le manque s'ensuit, me poursuit, me rappelle. Je ne souhaite être que tienne.
Mais le printemps fleurit les arbres et la pluie chatouille mes pieds froids. Les parfums extérieurs ont changé et la création s'est métamorphosée. Sauf que ton regard plongé dans mes yeux océans ne me lâche plus. Il soutient le mien et en dit long.
Ne m'abandonne pas, tu es l'essence de mon bonheur et tu es l'impulsion de ma force.

Je ne voulais pas, pourtant, j'en suis là.

Je te demande pardon mais je n'y arrive pas.

mardi 17 mai 2011

Tout ce que j'aurais voulu te dire.

Je ne veux rien rater. Je ne rien gâcher. Je voudrais juste continuer afin que jamais il n'y ait de pause. Poursuivre jusqu'à l'épuration de la passion. Ne plus bousiller nos coeurs au couteau suisse et à la grenade stupide. Regarder dans la même direction en fixant le même objectif et te dire que le passé n'existe plus. Te chatouiller à en mourir. Passer le reste de mon temps endormie entre tes bras chauds. T'embrasser pour oublier. N'oublie jamais que chaque moment vécu est unique et que chaque instant passé ma main dans la tienne est parfait. La réunion de nos deux êtres forme le cercle le plus vertueux de nos existences. Tu me donnes la force de combattre l'invraisemblable et la volonté de réussir. Ne me laisse pas. Je désire encore être tienne des jours et des jours jusqu'à l'épuisement de l'inoubliable.


Aerosmith - I don't wanna miss a thing

vendredi 13 mai 2011

Le problème n'est pas d'oublier.

Si tu veux on oublie que mon cœur ressemble à un cookie en miettes. Si tu veux on transforme le tas en paillettes. Histoire de faire dans la joie. Si tu le souhaites aussi, je peux quitter ma chambre et aller rendre visite au pré d'à côté, juste pour sentir l'herbe fraîchement mouillée. Après, tu pourrais me prendre la main et me pousser vers ton chemin miraculeux. Le stratagème méticuleux restera inachevé. Tu n'arriveras pas à me récupérer. Le sol me tiraille encore. Pourtant ton univers m'entraîne déjà loin. Et c'est avec toi que je vis, dans ce monde funéraire merveilleux. Tu as su faire de la mort l'éternité heureuse. Alors pourquoi m'appelles-tu sans cesse puisque tu m'implores de rester sur Terre? Pourquoi m'empêches-tu de te rejoindre?
Ta perte m'a déjà tout volée. Ce sourire ne sera jamais plus là. Je t'aime.
Tu vois, j'ai essayé d'écrire sur autre chose, mais je n'y parviens pas, tu reviens toujours me hanter.

Ne t'en fais pas je vais bien.

Quel sens donner à sa vie? Quelles significations notre existence renferme-t-elle? Que faire au milieu des rivières de sanglots? Où se placer parmi les manchots? Qu'offrir aux plus démunis? Pourquoi tant de pitié, d'égoïsme et si peu d'ouverture d'esprit? Fermer sa porte, à quoi bon? On chute tous un jour, la blessure reste visible des années après et ne s'en va jamais. La plupart des hommes refuse cette faiblesse; il est plus facile de nier une absence que d'affirmer un manque. Nous demeurons vulnérables et mortels. La mort est le trépas final, le funeste objectif que chacun se fixe en naissant. A quoi cela sert-il de vivre puisque nous savons que notre tragique destin est de mourir? La naissance commence une terrible existence qui n'est que poussière dans une humanité qui n'en peut plus de pleurer. Le pessimisme féminin.