dimanche 29 mai 2011

Je crois que j'ai besoin de toi.

J'ai encore parlé trop fort. J'ai encore crié mes sentiments alors que je n'ai pas le droit. L'air souffle sur mon visage fin. La fenêtre ouverte et le soleil éblouissant, je fixe l'horizon brumeux. La joie transperce les nuages. Ta joie. Ta bonne humeur. Ton sourire. Ton amour. L'ombre qui me suit chaque jour. Tu es là, sans stagner, à m'admirer, à me contempler.
Et je suis frêle et toi perdu et en recherche perpétuelle d'affection. Nous sommes trop jeunes. Pourtant le pincement qu'émet mon cœur chaque fois qu'il te quitte n'est pas qu'un songe. Il faudrait être malentendante et les yeux crevés pour ne pas remarquer le mal que j'ai.
Le manque s'ensuit, me poursuit, me rappelle. Je ne souhaite être que tienne.
Mais le printemps fleurit les arbres et la pluie chatouille mes pieds froids. Les parfums extérieurs ont changé et la création s'est métamorphosée. Sauf que ton regard plongé dans mes yeux océans ne me lâche plus. Il soutient le mien et en dit long.
Ne m'abandonne pas, tu es l'essence de mon bonheur et tu es l'impulsion de ma force.

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