mardi 29 mars 2011

Eloge à une demoiselle extraordinaire.

Tu es sûrement la personne que je respecte le plus de ma tranche d'âge, celle qui mérite le plus de respect. Tu es une fille géniale. Tu es mon UnToad, ma Julie. On a des délires particuliers, sordides, stupides et tout ce que les gens peuvent en dire et penser, sauf que je m'en fous pas mal de leurs avis. Ils ne valent pas forcément mieux que nous. Tu es complétement folle et je t'aime comme une dingue! Sans toi, ce serait super dur. D'ailleurs, ça l'est quand tu ne viens pas en cours, il manque un petit plus à mes journées, quelqu'un qui me fait rire et qui me comprend. Tu m'as permise de réaliser que quoi qu'il arrive la vie n'est jamais finie et que l'espoir doit prôner sur la tristesse. En fait, j'ai tellement d'idées que je n'en ai plus puisque je n'arrive pas à toutes les exprimer. Je dirais juste qu'en un an, tu es devenue une personne extrêmement importante, que je suis ravie d'avoir connue. Dans mon coeur, il y aura toujours une place pour le Toad barré que tu es (désir profond de le placer, désolée, je n'ai pas pu m'en empêcher!). Je n'oublierai jamais tout ce que tu as fait pour moi et tous ces moments qu'on a partagé. Tu restes la seule personne à m'avoir proposée de m'accompagner voir ma mère à l'hôpital ou de venir dormir chez moi si ça n'allait pas alors que tu as aussi beaucoup de problèmes qui t'accablent. Ton geste me touche. Julie, tu ne sais pas combien tu es merveilleuse et combien je te souhaite d'être heureuse. Si je pouvais t'offrir une grosse bulle de bonheur, je te l'enverrai en pleine face pour que tu y goûtes pour l'éternité afin que tu ne sois plus jamais triste car tout ce que tu recevrais, tu l'aurais déjà mille et une fois donné.

lundi 21 mars 2011

Lance-moi une corde, je la réceptionne.

Elle avait chaussé ses ballerines noires, celles que tu ne supportais plus à cause du bruit qu'elle arrivait à émettre avec ses pieds et s'était parée de sa robe fleurie à tendance liberty. Elle s'était promenée le long des quais, avait longé les escaliers de la gare, avait fini par atterir dans une campagne profonde qu'elle ne connaissait pas mais qui, étrangement, l'attirait énormément. Tu dévorais ses pensées, aucune ne pouvait ne t'être adressé. Elle tombait amoureuse...
Elle ne savait même plus écrire et cherchait à se raccrocher à la vie grâce à toi notamment. Quand elle se serrait dans tes bras, elle oubliait tout. Ses problèmes, sa tristesse, son mal-être. Elle vivait pour la joie qu'elle redécouvrait. Tu lui permettais d'enlever les tâches sombres de son existence et de revenir à une vie en couleur; le vintage black and white version téléviseur ancien ne lui convenait plus. Elle voulait respirer, se lever pour regarder la rosée du matin comme Antigone, équarquiller les yeux dans le but que tu lui décoches un sourire, marcher sur des routes désertées des hommes.
Elle souhaitait que tu ne l'abandonnes pas, elle désirait que tu la soutiennes, elle ne pouvait plus être seule. Elle avait besoin d'aide pour être forte, pour y croire encore.
Surtout il fallait que tu la prennes encore contre toi en lui murmurant que tu l'aimes, en lui chantant les paroles des chansons qu'elle adorait tant puisqu'elle les entendait à tes côtés, les doigts liés aux tiens...
La solitude peut s'arranger.

samedi 5 mars 2011

On pourrait s'en passer.

Elle voudrait réussir à écrire ce putain de post. Qu'ils la lisent. Qu'ils remarquent qu'elle aussi c'est une passionnée mais c'est compliqué parce que même sur internet elle est trop intimidée. Elle les admire. Eux et leurs mots coordonnés. Eux et leurs beautés si bien assimilées. Eux et leurs manières de s'exprimer. Des semaines qu'elle les suit, des mois qu'elle les lit. Avec engouement, plaisir, désir. Elle voit leurs écrits comme une nécessité, comme un besoin pour vivre. Elle se nourrit de leurs histoires bidons que les autres ne savent pas raconter. Terriblement redondant mais jamais équivalent. La névrose sublime que personne ne sait dire. Ce sont les phrases qui ne sortent pas, les vers qui s'entrelacent, les doigts qui se mêlent et le stress qui s'en va. Toute cette folie, toute cette longévité et en même temps, toute cette fugacité. Elle connaît la suite, elle y arrivera mais ne sera jamais satisfaite. Elle y parviendra mais restera enfermée dans sa sphère maléfique avec ses auteurs méconnus de certains et plébiscités des autres.
Elle devrait se pencher sur un vieux Maupassant même s'il l'agace horriblement avec ses descriptions interminables qui ne mènent pas à grand chose (pardonnez la critique) ou sur un bon Zola comme elle les aime. Oui, mais elle n'est pas capable de lire davantage car elle subit l'atroce envie d'une copie perpétuelle qui ne sera jamais à la hauteur, alors elle essaye, encore et encore, sans raison.
Seule Cathy saura à qui je m'adresse vraiment et la raison de ce texte inutile ;)