Elle voudrait réussir à écrire ce putain de post. Qu'ils la lisent. Qu'ils remarquent qu'elle aussi c'est une passionnée mais c'est compliqué parce que même sur internet elle est trop intimidée. Elle les admire. Eux et leurs mots coordonnés. Eux et leurs beautés si bien assimilées. Eux et leurs manières de s'exprimer. Des semaines qu'elle les suit, des mois qu'elle les lit. Avec engouement, plaisir, désir. Elle voit leurs écrits comme une nécessité, comme un besoin pour vivre. Elle se nourrit de leurs histoires bidons que les autres ne savent pas raconter. Terriblement redondant mais jamais équivalent. La névrose sublime que personne ne sait dire. Ce sont les phrases qui ne sortent pas, les vers qui s'entrelacent, les doigts qui se mêlent et le stress qui s'en va. Toute cette folie, toute cette longévité et en même temps, toute cette fugacité. Elle connaît la suite, elle y arrivera mais ne sera jamais satisfaite. Elle y parviendra mais restera enfermée dans sa sphère maléfique avec ses auteurs méconnus de certains et plébiscités des autres.
Elle devrait se pencher sur un vieux Maupassant même s'il l'agace horriblement avec ses descriptions interminables qui ne mènent pas à grand chose (pardonnez la critique) ou sur un bon Zola comme elle les aime. Oui, mais elle n'est pas capable de lire davantage car elle subit l'atroce envie d'une copie perpétuelle qui ne sera jamais à la hauteur, alors elle essaye, encore et encore, sans raison.
Seule Cathy saura à qui je m'adresse vraiment et la raison de ce texte inutile ;)
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