samedi 16 août 2014

On ne cesse jamais d'aimer une personne qu'on a véritablement aimé.

Ce refrain quotidien,
Cette mélodie assassine,
Cet espoir du lendemain,
Douce voix féminine,
Tendre être passionné,
Cette histoire du passé,
Que je voudrais tant ressusciter.
Mon esprit ne t'oubliera pas,
Mon futur t'appartiendra.
Merveilleux souvenirs,
Qui ne peuvent finir.
Mon ange, réponds moi,
Ta colère hurle-moi,
Mais je t'en prie,
Ne me laisse pas ainsi,
Dans cet état léthargique d'incompris.


Yves Saint Laurent et Pierre Bergé

Folies douces

Le temps d'une nuit, le temps d'une vie, le temps d'une promenade, le long du canal de l'infini, tu me regardes. Nous sommes seuls, seuls au milieu des autres. Le monde n'existe plus, autrui n'est plus. Je sens tes os, je sens ta peau. Tu murmures de doux mots, ton cœur crie plus haut. Tes mains parcourent mon corps, mes yeux plongent dans les tiens, j'inhale ton parfum. Ton odeur est celle de la rosée du matin après une folle pluie. Tempête de sentiments, avalanche d'émotions. Il vente tellement, et les nuages forment un trublion. Aucune peur, puisqu'il y a ton odeur. Ma tête plonge dans tes bras merveilleux. Tes doigts glissent le long de mes cheveux. Des étoiles apparaissent lorsque je sens tes lèvres contre les miennes. À cet instant, j'ai tant envie d'être tienne. Je désire tous ces doux moments fous.
Tu plaques ton torse contre mes seins, ton bassin contre mes reins. Mes mains prennent possession de ton corps. Je t'effleure et tu laisses échapper un petit "encore". Ta peau sent mon parfum, et la mienne s'imprègne du tien. Tu me possèdes durant un court instant. À tes côtés, je suis si bien. Tu me pousses à contre vent. Tu m'embrasses au milieu d'une verdoyante prairie. Nos corps s'abandonnent sur l'herbe humide. Dans ma tête résonnent des rêves d'infini. Je ne crois plus être lucide. Je ne vois que toi, je ne sens que toi, je ne veux que toi. En moi. Nous ne sommes que deux enfants, deux êtres insouciants. Qui s'adonnent à des jeux de grands.


Giotto et ses élèves, Rencontre à la Porte Dorée, Anne et Joachim, Chapelle Scrovegni, près de Padoue, 1300 - 1304

Souvenirs

True love never ends.

Ne jamais cesser d'aimer quelqu'un qu'on a aimé. Colette disait toujours qu'on aime vraiment que son premier amour, les autres ne sont ensuite que des figurants.
Tout ce que tu m'as donnée est à jamais dans mon cœur gravé. Tout ce que je t'ai dit, avoué, crié, je ne le dirai jamais à personne d'autre car tu étais le premier.
Je me souviens de la première fois ou tu as tenu ma main, du premier baiser, de la première fois, du jour ou tu m'as dit que j'étais ton rayon de soleil, des surprises que tu me faisais, des chansons d'amour qu'on écoutait ensemble la nuit, des fois ou tu me serrais si fort dans tes bras que j'étouffais, de ton sourire quand on se retrouvait.
Il y a des mots que tu m'as dit que je ne pourrais jamais effacer. J'étais ta princesse, ton ange, ta déesse, ta reine, ta chérie, ton amour, ton cœur.
Ce soir ou tu as voulu me quitter et que tu m'as dit que tu pleurais dans le train et que ce jour-la tu avais réalisé à quel point tu tenais à moi. L'étranger de Camus, c'était toi. Tu ne montrais jamais rien. Je t'ai vu pleurer dans mes bras, je t'ai protégé comme j'ai pu du monde qui nous entourait.
Tant que tu étais la, tout pouvait arriver.
Aimer était vraiment un euphémisme. Je n'aimerai plus jamais ainsi.
Nous avions la date parfaite, c'est terminé depuis plus d'un an. C'est fou comme le temps passe lentement. J'ai fait tellement de choses sans toi pourtant, mais depuis que tu es parti, je n'ai jamais recommencé à aimer. Une partie de moi ne t'a pas encore oublié, un morceau de mon cœur est encore dans notre histoire. Je ne veux pas aimer à nouveau un autre homme car je reproduirais les mêmes erreurs.

Tu resteras ma plus belle histoire.

J'aurais voulu rester ta vague et toi mon ouragan pour voguer infiniment sur l'océan.


Personne ne me connaîtra jamais comme tu me connais.