mercredi 30 juin 2010

Elle avait les yeux bleus, des rêves plein la tête et un sourire au coin des lèvres. Mais pour autant était-elle amoureuse?

J’ai besoin de toi. De ton odeur que tu dégages dans l’air. De ton parfum qui embaume mon corps. De ta présence qui m’aide à continuer. De tes yeux qui sont les seuls à savoir me regarder. De ton sourire et de tes deux magnifiques faussettes qui font de toi ma gourmandise. De ta voix qui me rassure même quand cela ne va pas. Mais oserais-je réellement affirmer avoir des sentiments si je savais la suite ? Je ne crois pas. Une insurmontable prise de tête. Ne nous posons plus ce genre de questions. Nous ne sommes point maître du temps et encore moins du destin. Juste sept milliards d’hommes qui respirent et expirent sans connaître leur futur mais qui savent qu’ils seront tous liés. Que ce soit par l’amour, la haine, l’amitié, la joie, la peine. Sentiments. Toujours ressentir une émotion. Bénigne, complexe, banale. Celle-ci prend rapidement de l’importance quand on se sent exclu, seul, désespéré et qu’on a enfin l’impression que quelqu’un s’intéresse à nous. Mieux rire pour mieux souffrir. Et si tu y crois, et si tu t’accroches, c’est pour mieux t’effondrer. On s’écroule tous un jour à cause des autres. Referons-nous encore surface ?

Mais voyons, tu sais bien que les histoires d'amour finissent mal.

Je t’en prie, dis-moi que j’ai faux. Que je me trompe. Que je vois trouble. Rends-moi aveugle et sourde. Vole-moi mes yeux afin que je ne puisse plus te regarder. Attrape-moi, scotch-moi les poignets à ton lit. Puis ouvre-moi la tête. Cherche le centre du problème et résous-le. Je t’en supplie, ne me laisse pas dans cet état qui m’éblouie. N’abandonne pas mon cœur où tu l’as laissé. Rends-le juste amnésique. Ne me reconquiers pas. Ce serait trop douloureux de vivre deux fois la même histoire. Souffrir deux fois. Ce n’est pas apprendre. C’est de la pure folie. De la pure folie qui détruit. Si tu as réussi. Si tu as dévoré l’anormalité alors dégage. Casse-toi. Je ne veux plus de ta présence à mes côtés. Je n’ai pas besoin de toi pour avancer. Non. Non, ne joue plus. Arrête, je n’en peux plus. Si tu continues je vais crever. Viens si tu es vraiment comme avant. Viens me tailler les veines. Vide-moi de mon sang. Et si, et seulement si tu me crois guérie, donne-moi en du nouveau et barre-toi. Et si je te dois tout, et si tu es la Lune qui éclaire mon ciel sombre. Alors je pleurerai mon âme et j’aurai mal. Et là, vois-tu, j’en finirai.

mardi 29 juin 2010

D'un certain côté, c'est réaliste, mais d'un autre, c'est surtout pathétique.

Il sait tout. Ce qui fait mal. Ce qui est vrai. Ce qui fait rire. Ce qui fait pleurer. Ce qui fait hurler. Ce n’est pas Dieu. C’est personne. La perfection n’existe pas. L’erreur est commune à tous les hommes. C’est juste une façon qu’à la vie de dire stop. Trop c’est trop. Mais pas assez est insuffisant. Dur de trouver le juste milieu quand on est adolescent. Surtout lorsque se mêlent concret et abstrait. Le meilleur moyen de résister à la tentation est d’y céder. C’est compliqué parfois de départager le noir du blanc et le oui du non. Choisir. Toujours ce devoir de décider, même si, jeune, on se sent surpassé et inapte à accomplir cette tâche. Pourtant ce n’est pas qu’une case de test à cocher mais son destin à déterminer. Prendre son avenir en main, leur montrer à tous, que l’on a quelque chose d’unique qui nous diversifie. Le plus minime acte peut prendre d’inconsidérables proportions quand le corps n’est plus à se battre et les idées sont en bataille. Laissez cette jeunesse en pleine pagaille. Elle finira chômeuse, alcoolique, droguée, nymphomane, dépravée et suicidaire. Si elle ne l’est pas déjà… Faute à qui ? Faute à eux.

lundi 28 juin 2010

Parfois, on pense trop mais parfois, ce n'est pas en mal.

Dans dix minutes, je dois partir, laisser l'ordi, je suis comme une enfant qu'on contrôle mais je ne suis plus une enfant, non, j'ai déjà vécu des choses d'adultes, des expériences que ne vivent pas les enfants alors pourquoi tant de règles, tant d'obligations. Pourquoi si peu de libertés?
Mais ce n'est rien ces restrictions, je regarde le monde, je regarde aussi ma vie mais surtout celles des autres. Elle me touche. J'ai mal, oui, mal de voir que les gens souffrent et qu'on ne peut rien y faire.
Je suis une pacifiste, je hais la guerre, je la hais si fort que si je pouvais faire disparaître une seule chose sur Terre ce serait ça, les combats ne riment à rien, certes des fois, on ne peut les éviter mais quand on voit les ravages d'une bataille n'a-t-on pas mal? N'avons-nous pas honte de voir des hommes s'entretuer pour un territoire, une religion, des opinions différents? Quand on voit tous ces enfants orphelins, ces invalides, ces hommes qui pleurent ne regrettons-nous pas?
N'as-tu jamais eu mal de vivre en voyant les autres n'avoir goût à rien? Moi si, plus souvent que cela n'y paraît, j'ai mal, je n'aimerai pas être à leur place, et si je pouvais les aider, ce serait sans hésiter que je le ferai. Sûrement que plus tard, je m'engagerai dans l'humanitaire, pour aider ceux qui n'ont pas eu la chance de naître avec le bonheur à leurs pieds.
On mérite tous d'être heureux.

Stupidité humaine.

L’humanité engraine elle-même sa perte. L’homme se désole d’être seul et la femme se moque de son opposé. Nous sommes des contraires de ce que nous représentons. Nous haïssons cette façon de vivre dont nous sommes victimes. Pourtant, nous naissons libres et égaux. Chanceux ou non, nos droits et obligations sont les mêmes. Laisse-moi m’enfuir loin de cette effroyable stupidité humaine. Les gens font pitié. Ils n’inspirent guère à la compassion, ils ne connaissent que le mot trahison. Leurs actes sont déplorables et leurs agissements en plus d’être pathétiques sont désagréables. Mais que croyais-tu ? L’avancé dans le temps est un moment difficile à chaque instant. Je partirai dans un demain lointain non pas rejoindre le divin mais respirer un air plus frais et plus vrai.

Et elle se présenta sous la forme la plus bancale et affreuse qu'il soit.

Je suis une dépravée, une déprimée, une désespérée, une névrosée, une abîmée, les mots manquent pour tout dire. Mille ne sauraient suffire tant ma personne est inqualifiable. Je suis une droguée, une dépendante, une choutée, une débordée, une asphyxiée, une egocentrique, une egocentrique. Oui, mais détruite. Je suis horriblement narcissique. je ne peux aimer quiconque car je n’aime que moi ou que je tente de m’en persuader pour me protéger. Je suis sur une Terre qui a connu trop de failles et qui voit peu à peu s’écrouler son sol. Je suis ailleurs. Je suis une étrange coïncidence et je n’ai guère l’impression d’être un stéréotype humain. Je suis étrange, à part, parfois même bizarre. J’ai un besoin démesuré d’amour et des envies insaisissables. Je sourie mais c’est un peu contre nature. Je me sens comme perdue et dépassée par une vie qui m’a trop meurtrie.

Et si nous étions d'éternels insatisfaits?

Le cœur humain est à plaindre. Il côtoie des chocs incessants dès la naissance et ne peut les contrer. Sauf s’il meurt. La mort c’est résolver l’inéquation qu’est la vie. Trouver l’image de x (nous) par cette fonction (les obstacles). Arrêt sur image. Nous ne sommes que des représentations concrètes d’une idée tout à fait abstraite. Et si l’homme n’existait pas ? Et si notre ignoble espère arrivait à sa dernière heure ? Nous finirons en poudre blanche. Non, noire. Nous, individus les plus impurs qui consommons de tout et n’importe quoi sans même savoir pourquoi. Peut-être pour passer pour quelqu’un d’intéressant. Pourtant nous devrions savoir que rien ne devient jamais tout. Peut-être aussi pour laisser de côté ce qui fait mal le temps où l’on plane. L’homme est ainsi, il ne va jamais bien. Il critique toujours. Et même quand il a tout pour être heureux, il fait en sorte de ne pas l’être en se créant lui-même ses problèmes. Inutile pour ceux qui voudraient ingurgiter du bonheur et ne peuvent y goûter.

dimanche 27 juin 2010

Mon ego.


Je ne suis pas très douée à vrai dire pour les présentations, c'est pas trop mon truc et je préfère que les gens me connaissent à travers ce que j'écris plutôt qu'à travers quelques lignes qui la plupart du temps s'avèrent particulièrement stupides. Mais aujourd'hui, j'ai envie de raconter ma vie.
On va commencer par le plus important. Depuis toute petite, ma passion est la même. Ecrire. Poser des mots sur une feuille apparaît pour moi comme essentiel, j'en ai besoin. Ca me libère de tout ce qui ne va pas. Quand j'écris, je me sens revivre, j'oublie tout, j'oublie même que la vie n'est pas toujours rose et que je ne vais pas toujours bien.
Allons maintenant au principal. Delphine, seize ans, lycéenne, futurement en première littéraire après avoir longuement hésité sur son avenir, maintenant elle sait ce qu'elle veut faire. J'avais oublié, je suis imbue de moi-même et j'adore parler de moi au moyen de la troisième personne du singulier. Par ailleurs, j'aime porter des robes, j'avoue que les tenues féminines j'en raffole mais que c'est en converses que je me sens le mieux. Je ne peux pas sortir sans mes trois couches de mascara quotidiennes. J'ai beaucoup de mal d'aimer la vie et si je pouvais recommencer un tas de choses, je le ferai sans hésiter. Je suis sûrement amoureuse mais l'amour est parfois interdit alors on tente de se résigner à oublier mais en vain. Je parlerai peu de ma famille, elle est plutôt éclatée, d'un certain point même détruite, ce n'est pas que je ne l'aime pas, c'est juste que je n'aime pas vraiment en parler devant tout le monde. Sinon, je mets quasiment tout le temps du vernis à ongles, je suis superficielle, je pense davantage à mon apparence qu'au reste mais quand on creuse on s'apperçoit vite que c'est une façade. Je rêve d'être journaliste puis de réussir à publier mes écrits.
La plupart des articles seront des textes sans rapport, il y aura sûrement aussi quelques poèmes. Je viens de débuter une nouvelle histoire, il s'agit d'une nouvelle, je la publierai bientôt sur autre chose, si je la juge intéressante. En attendant, cela me fait toujours un peu bizarre que les gens lisent, j'ai peur, peur de tout en fait, peur que ce que je n'écris ne plaise pas.
Par ailleurs, je tiens à m'excuser pour les fautes d'orthographes. N'hésitez pas à me les signaler si vous le souhaitez, je ne le prendrai pas mal, au contraire.
Sur ce, je dois vous quitter. J'essayerai de publier régulièrement, j'aimerai des avis et des critiques pour progresser. Merci
:)
PS: Mes textes sont dans l'ordre dans lequel je les ai écrit, c'est-à-dire du plus ancien au plus récent.

samedi 26 juin 2010

Je me plains trop, oui, je me plains sans cesse de ce qui va mais surtout de ce qui ne va pas. En moi-même, je suis une oxymore.

Dire que je n’ai jamais pleuré. Dire que je n’ai jamais souffert. Dire que je n’ai jamais été déçue. Dire que je n’ai jamais aimé. Dire qu’il ne m’a jamais manquée. Avouer que tout ce que je viens de dire est faux. Je hais la vie et la façon qu’elle a de me bousiller. Allez tue-moi, mange-moi, je ne veux plus rien. J’ai besoin de ce qui n’est plus là, de ce qui est loin et qui ne me consolera pas. Mais je ne sais plus quoi faire ni quoi dire. Je ne trouve plus les mots. De toute façon à quoi bon chercher… La mort ne se qualifie pas. Je ne veux rien. Dessine sur mes veines. Ecris mon nom avec ton sang. Enfonce-moi un couteau dans le dos puis ouvre-moi le cœur. Poignarde-le. N’en laisse rien. Laisse tes doigts n’en faire qu’une bouchée. Ecrase-le, piétine-le, écrabouille-le. Il ne me sert plus. Et si mes yeux voudraient pleurer mais ne peuvent plus, ne m’appelle plus. Laisse-moi croupir seule dans un coin, je m’en irai mourir.

Mais voyons, tu sais très bien que les histoires d'amour ne riment à rien.

Soyons sérieux. Laissons le flot nous guider chaque matin. Soyons fou. Soyons-nous. Vivons au jour le jour en se rappelant qu’il y aura toujours un demain et que c’est pourquoi l’on se doit de préserver sa santé. Le corps parle si mieux que l’âme. Le corps renvoie ce que le cœur n’avoue pas. Les mœurs, la souffrance, la douleur intérieure. Aimons-nous. Laissons les cons qui veulent nous pourrir sur le banc de touche et profitons de chaque bouffée d’air que l’on inspire. Disons-nous qu’à jamais ça peut-être la dernière. Que tes larmes soient les dernières et que tu retrouves une certaine paix intérieure. Retrouve le plaisir de vivre et tue-toi à être heureuse. Couvre-toi de bonheur. Serre-toi dans ses bras, embrasse-le, regarde-le. Aime-moi tout d’abord. Puis apprends à aimer les autres. Et pour finir, aime le à en mourir.