samedi 26 juin 2010
Je me plains trop, oui, je me plains sans cesse de ce qui va mais surtout de ce qui ne va pas. En moi-même, je suis une oxymore.
Dire que je n’ai jamais pleuré. Dire que je n’ai jamais souffert. Dire que je n’ai jamais été déçue. Dire que je n’ai jamais aimé. Dire qu’il ne m’a jamais manquée. Avouer que tout ce que je viens de dire est faux. Je hais la vie et la façon qu’elle a de me bousiller. Allez tue-moi, mange-moi, je ne veux plus rien. J’ai besoin de ce qui n’est plus là, de ce qui est loin et qui ne me consolera pas. Mais je ne sais plus quoi faire ni quoi dire. Je ne trouve plus les mots. De toute façon à quoi bon chercher… La mort ne se qualifie pas. Je ne veux rien. Dessine sur mes veines. Ecris mon nom avec ton sang. Enfonce-moi un couteau dans le dos puis ouvre-moi le cœur. Poignarde-le. N’en laisse rien. Laisse tes doigts n’en faire qu’une bouchée. Ecrase-le, piétine-le, écrabouille-le. Il ne me sert plus. Et si mes yeux voudraient pleurer mais ne peuvent plus, ne m’appelle plus. Laisse-moi croupir seule dans un coin, je m’en irai mourir.
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