Le cœur humain est à plaindre. Il côtoie des chocs incessants dès la naissance et ne peut les contrer. Sauf s’il meurt. La mort c’est résolver l’inéquation qu’est la vie. Trouver l’image de x (nous) par cette fonction (les obstacles). Arrêt sur image. Nous ne sommes que des représentations concrètes d’une idée tout à fait abstraite. Et si l’homme n’existait pas ? Et si notre ignoble espère arrivait à sa dernière heure ? Nous finirons en poudre blanche. Non, noire. Nous, individus les plus impurs qui consommons de tout et n’importe quoi sans même savoir pourquoi. Peut-être pour passer pour quelqu’un d’intéressant. Pourtant nous devrions savoir que rien ne devient jamais tout. Peut-être aussi pour laisser de côté ce qui fait mal le temps où l’on plane. L’homme est ainsi, il ne va jamais bien. Il critique toujours. Et même quand il a tout pour être heureux, il fait en sorte de ne pas l’être en se créant lui-même ses problèmes. Inutile pour ceux qui voudraient ingurgiter du bonheur et ne peuvent y goûter.
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