mardi 5 avril 2011
Je n'ai pas senti l'évolution.
Et puis, tu reviendras. Tu me prendras dans tes bras. Tu me diras que j'ai encore dix ans. Tu me crieras que maman est en bonne santé. Tu ne repartiras pas. Tu vivras éternellement, tu seras immortel. Tu resteras sur Terre parce que je l'aurai tellement souhaité que personne n'aura plus jamais le droit de t'enlever à moi. Tu m'avoueras que toute cette horreur n'était qu'un atroce cauchemar. J'aurai rêvé, songé que tu mourais, pensé que tu me quittais que seule une nuit s'était écoulée. Je voudrais tellement croire que demain en me réveillant tu seras présent... Je voudrais tellement que tu sois là. Mais je dois me rendre à l'évidence. Une nuit ne peut durer sept ans. C'est juste un soir qui ne finit pas, une journée qui ne se termine pas. J'aimerais ne plus pleurer à cause de ton absence sauf que je ne supporte toujours pas ta mort. Je n'ai pas fait le deuil. Je n'arrive pas à évoluer, je ne parviens pas à dépasser toute cette souffrance accumulée. Le pire accompagne sa maladie avec l'angoisse d'une fin similaire à la tienne comme si le destin s'acharnait sur moi. Je veux que tu reviennes, offre moi juste ce cadeau-là, celui de te dire adieu...
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