Le vernis rougeâtre de cinq jours et les ongles rongés jusqu'au sang. Une stressée en quête de beauté. Elle se voulait jolie mais ne s'aimait plus. Elle semblait trop névrosée pour être admirée. Trop volage et si sauvage. Son destin filait entre ses mains sèches et abîmées de la clope du matin qui se renouvelle a n'importe quelle heure du soir et de la nuit. Son regard morne du à ses cernes de fille qui passait sa vie en soirée n'arrangeait pas le tableau. Elle inspirait davantage la pitié que la sensualité. On ne la désirait plus. Elle était devenue bancale, antisociale, plus vraiment sociable. On n'allait plus vers elle. On la laissait avec ses yeux trop maquillés et sa bouteille de rosé. Elle restait longuement bourrée à se lamenter sur son sort passé. Elle n'allait pas se suicider, elle devait se nourrir de solitude pour s'en sortir et réaliser que le monde ne tournait pas autour de la dernière paire de Louboutin et malgré son dépit et sa peine, subsistait une haine qui ne ferait de sa vie qu'une bouchée.
La critique ne vise personne. Elle vise tout le monde, vous, moi, la société, les femmes, les hommes, le monde, tous ceux qui parlent trop et qui marchent des heures, elle là-bas qui pleure à croire que c'est sa dernière heure. On est si pitoyable et si peu convenable. Juste de frêles personnages.
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