mercredi 29 décembre 2010

La nuit, sommaire de l'ennui.

Je regarde le ciel et je fixe la nuit. Le sombre m'inspire. Le lac se reflète au loin dans mes pupilles bleues et je pense. Je songe. Toujours au même, toujours à la même personne. Comme si je conditionnais mes pensées. Comme si mes rêves étaient dominés par ses yeux verts. Comme si je ne pouvais agir sans l'avoir à mes côtés. Comme si depuis son arrivé, tout avait changé. Ce n'est pas faux. Il améliore mes journées. J'observe le monde d'un autre oeil, je le vois de mon regard amoureux, perdu dans des utopies irréelles. Je continue mon tour de l'univers à bord de mon train imaginaire, je ne suis pas mieux que ces enfants qui croient au père noël puisque je crois à la gentillesse des garçons. Je deviens insouciante au milieu de ces nuages fins, je virevolte à travers un arc-en-ciel et je découvre les couleurs de la vie, les couleurs du bonheur qui permettent d'oublier la morosité quotidienne. La lumière du jour qui redonne espoir après une triste soirée, ta lumière qui égaye mon mal-être et m'empêche d'être seule, égoiste dans mon malheur. Je marche le long des routes sans être tentée d'y glisser, je vais prendre le train sans avoir envie de m'y jeter, je grimpe sur les ponts et j'en redescends sans en plonger. La force de ton amour revigore mon coeur terne. Il reprend de l'éclat et reforme les parties dont la vie l'avait contraint à se séparer. Il est à nouveau fort, à nouveau vaillant et plein d'entrain, prêt à tout pour vivre encore. Pour vivre et supporter ton affection. Pour aimer et être aimé.

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