mercredi 8 septembre 2010

Amour ravageur.

Il est vrai que j'ai ressenti un drôle de sentiment lorsque je t'ai aperçu dans ce bus, ce matin, qui au premier abord m'a parue bondé et en fait non. Alors moi, comme une conne, j'ai voulu avancer, évidement, j'ai marché vers le fond. Là, au milieu, tu étais sous mes yeux à parler avec un gars que je connais. J'étais décoiffée. Je me suis recoiffée à l'arrière. Tu m'as vue, j'en suis sûre. Tu me rends paranoïaque. Enfin, je te connais par coeur. Effectivement, je ne t'ai pas échappé au regard puisque lorsque tu as franchi cette putain de porte qui par bonheur s'est enfin ouverte à notre arrêt respectif, tu as tourné la tête vers la vitre. Nos yeux se sont croisés. Rapidement ma tête s'est tournée. Je tentais de cacher mes larmes, tu me bouleversais. Je devais pourtant m'y attendre mais non, je ne m'y sentais pas prête. Je croyais que tu ne reviendrais jamais, que je n'aurais plus jamais à te voir. Mais si, il y a fallu que nous soyons au même endroit au même moment. J'ai la poisse. La poisse des poisses. J'écris sûrement mal. Tant pis. Tu ne mérites pas d'être mentionné. Tant pis aussi. Tant pis aussi si je souffre et tant pis aussi si j'ai envie que tu disparaisses. Oh non, je ne désire pas que tu meurs, je n'y survivrai pas. Je souhaiterais juste que tu partes quelques temps et que tu me laisses réfléchir et oublier. Je reviendrai, tu reviendras. Ce cercle est infini et vicieux. Nous n'y pouvons rien. Il se perpétue depuis notre rencontre. Je devrais en prendre l'habitude mais chaque coup est plus dur.
Tu sais, auparavant, je n'avais jamais aimé si fort. Je ne pensais même pas que c'était possible d'être amoureuse comme je le fus. Apparamment si. Mais qu'est ce que ça fait mal...

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