Je n'ai rien contre l'hypocrisie, vraiment rien puisqu'au fond, même si nous ne l'avouons jamais par pur amour propre, nous nous critiquons sans cesse. On fait semblant qu'on aime celui-ci ou encore celle-là, parfois même, nous n'avons pas le choix. Par exemple, dans le domaine du travail, avons-nous d'autres possibilités que celle d'être hypocrite avec un collègue? Oui, nous devons être mielleux avec une personne que nous ne portons pas en notre coeur mais c'est la vie. Il vaudrait mieux faire la guerre? Non. Elle serait inutile. Certes, notre quotidien se rythme de tartuferies seulement, si ces simulations d'élans du coeur n'existaient pas, nous n'avancerions jamais. Nous évoluons dans un monde qui prône l'imposture, la déloyauté ainsi que la fausseté. L'amitié au sein d'un même milieu est très superficielle. Les gens sur qui compter sont particulièrement rares. A côté de ça, les trois quarts de vos connaissances se présentent comme si vous étiez les meilleurs amis du monde depuis l'âge de trois ans. Evidement, ils ne sont que camarades. Et encore. La camaraderie s'efface rapidement dès les premiers signes de vieillesse. La solidarité n'a plus lieu d'être. Personne ne pratique cet acte, tout bêtement parce que tout le monde s'en moque. En attendant, lorsque ce tout le monde se retrouve dans la "merde", l'entraide, il aimerait bien la connaître. Sauf qu'il ne peut pas pas. Savez-vous pourquoi? Pourquoi la fraternité ne persiste pas? Elle s'est enfuie le jour où l'hypocrisie a pointé le bout de son nez et où il n'y a plus eu de véritable amitié.
Qu'elle est belle la devise de la République Française! Hormis quand on regarde l'envers du tableau.
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