mercredi 18 août 2010
Dur métier rarement respecté.
Créer le feu dans les yeux de ceux qui observent vos lignes, qui les analysent et d’un certain point de vue les admirent car leur beauté les subjuguent. Le problème est le suivant, il faut savoir garder les envieurs en attisant leur besoin de vous lire. S’ils se lassent, c’est fini. L’écrivain a perdu et ne sera jamais reconnu, il sera dans l’oubli plus personne ne se fera du souci pour lui. Il se morfondra dans une sorte de mélanges à la fois de mélancolie et de nostalgie du temps de la célébrité. Afin d’éviter cette fin aussi tragique que courante pour un homme qui certes avait du talent mais sûrement n’était-il pas assez innovant ou encore dans le vent du moment. Il dormira le jour et travaillera la nuit. Son quotidien est atroce, il se forcera à être malheureux afin d’être excellent. Seule la tristesse lui donnera de l’inspiration. Sentiments d’incertitude, émotions partagées, critiques, difficultés, remise en question de soi. La question qui subsiste est à quels problèmes ne devra-t-il pas faire face et affront ?
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
*Tu travailles la nuit toi? Ou tu dors?*
RépondreSupprimerLa tristesse n'est pas la seule inspiration cocotte! Mais je suis sûre que c'est fait pour toi, et que tu tiens un bon bout là..
Quand je parle d'écrivain, je fais une généralité, je ne parle pas spécialement de moi.
RépondreSupprimerLa tristesse m'inspire, et elle a toujours inspiré bon nombre de personnes. la colère aussi. Mais dans la joie, que peux-tu dire d'intéressant? Honnêtement quand tu baignes dans le bonheur, pour ma part, je ne pense même pas à écrire tant je n'en ai pas besoin.