Aujourd'hui, je me demande encore si cela a vraiment changé. Regarde nous, regarde où nous en sommes arrivés. Faute à ma passion destructrice, à mon amour débordant pour ce toi qui ne voulais qu'amitié, puis au fond, quelque chose qui s'enflammait en toi, quelque chose de mal intentionné qui se logeait dans ton corps maudit, à cause de toi et de tes brouilles à répétition qui provoquent un arrachement, je suis encore seule ce soir à regarder la pleine Lune et à réfléchir.
mardi 24 août 2010
La pénombre m'éclaire plus que le jour.
Nous figurions sur cette plage comme de simples images, transparentes et fades. Je t'aimais. Oh oui, si tu ne pouvais rien qu'une seule fois mesurer le degré de cet amour qu'alors j'éprouvais pour tes yeux, pour tes cheveux, pour ton sourire, pour toi. Tu captivais mon regard ébloui, tu m'aveuglais de mots méchants, de paroles affreuses et pourtant si douces et si agréables. D'un jour à l'autre, tu devenais le jour et la nuit. J'acceptais cette folie, je cautionnais que tu joues avec moi puisque j'avais besoin de ton odeur, de ta présence. Lorsqu'on se voyait, je te reniflais, j'irai même jusqu'à dire que j'humais ton parfum. Il me consolait, m'ouvrait le monde des rêves les plus fous, les plus dénués de sens. Une sorte de drogue. Puis, tu partis. D'abord, je me mis à pleurer, à te supplier de revenir. Dans un premier temps, tu ne m'accordais pas d'importance. Alors je laissais trainer la chose, l'encre coulait, tu "oubliais". Tu réapparaissais, rapidement tu cédais, tu restais doux, le lendemain tu te fis plus distant. Encore après, tu ne supportais plus que je demeurais si éprise malgré tous tes coups psychiques pour m'anéantir, tu m'hurlas dessus, me rabaissas plus bas que Terre, je pleurais. Tu t'en contre-fichais, limite si tu ne riais pas. Honnêtement, au fond de moi, ça te faisait prendre ton pied de me voir morfler, tu kiffais me voir souffrir, tu raffolais de mon côté amoureuse transie qui te courait toujours après quoi que tu faisais. Tu me quittais, revenais, me jurais amitié et tas d'autres choses. Ensuite, tu m'utilisais. Vint un moment où je t'ennuyais, tu te lassais de moi, je mutais, ma passion s'accroissait. Si tu avais pu me tuer, tu l'aurais fait. Tu décampas. Je t'appelais. Du matin au soir. Du soir au matin. Tu ne décrochas plus. Tu m'infligeais la plus dure des douleurs, une indifférence totale qui me faisait vomir. Je n'arrivais plus à vivre. Hormis un jour, je décidai de me reprendre, de t'oublier, j'étais sur le point de réussir que tu réapparus. Je demeurai suprise. Confuse, heureuse, perdue et tellement libérée. Je ne t'avais pas réellement rayé. Chaque fois que tu rétablissais le contact, j'accourais.
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