jeudi 19 août 2010

Je suis malheureusement réaliste.

A l’endroit où les femmes arrivent avec des plates formes de quinze centimètres sur le sable, où les nantis restent groupés afin de ne pas se mélanger à la classe populaire et où les arrivistes parlent à leurs chiens pourtant interdits sur la baie. Trop des ouf ces gens. L’autre jour, même qu’il y avait une chicha. Je ne vous raconte pas le choc, bon j’avoue, je vais briser le mythe, ils devaient être banlieusards marseillais puisque nous étions samedi. Promis, l’an prochain, je vais dans un coin plus chic, histoire de pouvoir me moquer d’avantage. Même qu’ici, les gens se rebellent, à ce qui paraît le maire est barman et il a réduit les feux d’artifices cet été de moitié. C’est vrai, il n’y en a plus huit mais quatre. Bientôt, il n’y aura plus rien. Pardon, je me goure. Ils ne connaissent pas la crise financière dans cette station balnéaire.
Je suis la mauvaise parisienne qui aime ses quartiers qui craignent, les racailles et le reste parce qu’où je vis, il y a de la vie. Alors oui, les HLM florissent plus que les villas avec piscine, les gens ne se prennent pas la tête pour savoir quelles fringues iraient le mieux avec leur sac Chloé ou encore Isabelle Marant parce qu’où je loge, on se demande plutôt comment on payera à la fin du mois. C’est vrai, chez nous, il n’y a pas la mer et le soleil pour se faire de la thune. Remarque, on n’a pas à se soucier de la température. De toute manière, en banlieue, tout le monde s’en tape.

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