vendredi 20 août 2010

Un gros tas de choses qui vous passe par la tête un soir où vous ruminez seul devant un écran d'ordinateur.

J'écris juste pour me ressourcer, je ne sais pas si j'y arriverai, si j'y arriverai encore. Pour une fois, sur un article, j'ai le besoin d'étaler ma vie clairement non de façon implicite comme je le fais couramment. Sauf que je suis complètement perdue, paumée dans un labyrinthe étrange, dans cette jungle, lui, moi. Le reste du monde où est-il? Je ne le sais point. J'aimerai le savoir. Et en même temps non. Je crève un peu. C'est vrai quoi, c'est pas si évident que ça en a l'air d'oublier une personne que l'on a trop apprécié. Bien sûr, ce serait honteux de revenir dans ses bras, de sauter me blottir contre lui, de courir vers son corps après le déshonneur qu'il m'inflige. Cependant, je suis naive, j'y crois toujours un peu. Du moins, je ne peux pas croire qu'un jour toute relation puisse être coupée avec lui, on est lié. Que je le veuille ou non. Je pourrais mettre ma fierté de côté bien que je me dégoûterai moi-même. Alors, je reste digne et je ne commets pas cette erreur. J'attends, je patiente jusqu'à la rentrée, qui sait si nous ne nous croiserons pas, par tout hasard. Peut-être que je n'espère que le retrouver. Pour l'instant, je me tais. Auparavant, je me serai jetée à son cou, aujourd'hui je réfléchis et je laisse passer du temps. Du temps qui s'écoule lui permettant d'être sans ses bras à elle, cette fille, s'il l'a retrouvée cet été. Je ne souhaite que le contraire. Dès le premier jour où il m'a prononcée son nom, je l'ai haïe. C'est plus fort que moi, même si je ne l'aime plus, je lui appartiendrai toujours un peu car après le premier amour, il est difficile d'aimer encore et d'accepter qu'il ne vous aime pas.
Le reste de ma vie m'importe mais n'est pas passionnant. Je me suis remise sérieusement à l'écriture de ma nouvelle hier soir, j'en suis plutôt satisfaite. Certes, je donne essentiellement dans la tristesse, bientôt je me reprendrai. Promis. Des fois, je me demande si ça sert à quelque chose d'écrire quand personne ne vous lit. Ah si, ça défoule.
Bonne nuit ou bonne soirée. Je m'en vais en vous laissant une photo d'un coucher de soleil méditerranéen. Puis, je poserai des mots sur une feuille vierge que je remplirai. J'en suis capable. Oui. Même si je souffre, je suis assez forte pour produire.

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