dimanche 4 juillet 2010

Certaines personnes nous poussent à aller mal.

Mon cœur s’effrite. Même mieux, il se déchire. Tu le fragmentes de tes paroles. Tu l’émiettes de ta façon d’être. Tu le brises. Tu le prends dans tes mains et d’un lancer, tu l’exploses, le fracasses contre le sol. Puis tu ramasses les débris. Tu les brûles et afin qu’ils ne se recollent pas, tu disperses les morceaux sur la pente d’un volcan en éruption. Un volcan qui m’engloutira de sa lave. Je me consume. Tu me bouffes. De l’intérieur tu me grignotes. Tu me happes.
Et bien, tu vois, ce n’était pas si compliqué. Tu n’es bon à rien. Mauvais à tout sauf pour me faire pleurer. Mais aujourd’hui, un cœur je n’en ai plus. Tu fais de moi un monstre répugnant. Tu fais de moi ce que tous détestent. Le côté humain de ma personne disparaît de jour en jour. Tu as réussi. Je moisis. Je pourrie. Je deviens déchet organique dont il faut se séparer.
Seule et triste. Intoxiquée d’une vie qui ne me convient plus.

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