Viens bébé, on va faire le trottoir. Ce sera trash. Une bouteille de vodka à la main, une malboro de l’autre. Ton bras qui s’accroche aux miens pendant que je titube inlassablement dans une ruelle perdue. Saoule. Tu m’enlaces, me serres de tout ton petit corps. Puis, tu me jettes. Dans l’interminable Seine, sale et remplie de cadavres. Mais chéri, ce n’est pas grave. Puisque c’est toi, ce n’est rien. Vends-moi. Mets-moi aux enchères sur la Toile. Ne m’achète pas. Eloigne-toi. Dépravée dans une débauche totale. Je suis droguée. Tu me fais planer. Ne m’ouvre pas les veines. Plante-moi avec un ciseau le cou, le cœur et l’estomac. Ressors mes organes. Mange-les. Suce mon sang. Deviens mon vampire attitré et dévore-moi. Bâillonne-moi et trucide-moi. Non le monde n’est pas féérique. Il n’y a rien de merveilleux. Ici tout est mort. Là-bas tout est foutu. Enfonce-moi tes doigts à l’intérieur de la peau. Saigne-moi. J’étouffe. Je me meurs. Et toi, tu ris encore. Ce n’était pas fun. C’était juste sexe. Loin du glam et des paillettes. La pute guette et nargue. Elle attend sa victime, un homme névrosé au cœur brisé.
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