mardi 13 juillet 2010

La vie nous force à espèrer l'impossible.

Allez, je me lance. Allez, j’y vais, allez, je souffle un coup et je fonce. Une dose de courage et une poussée d’adrénaline. De la bravoure, de la force, de l’envie et sûrement une grande part de folie. Assidument et acharnement, je m’obstine. De la ténacité à aimer, un amour sans doute sans retour. Ou du moins, la réponse de l’autre reste trop vague, elle n’est pas divulguée. On voudrait le pousser à tout avouer, être fixé, ne plus vivre dans le doute. Mais nous avons trop peur, nous craignons que nos espoirs se soient fondés sur l’invraisemblable, que notre imagination nous ait joué des tours, que nous ayons trop rêvé et que nous ayons quitté la réalité. Alors je, on, nous, tu, il, elle, vous, tous, abandonnent. Puis un jour, la tentation est trop forte, elle nous envahie et nous détruit alors comme dit Oscar Wilde « Le meilleur moyen de résister à la tentation est d’y céder. » ; alors nous vainquons l’angoisse et nous jetons dans la gueule du loup. Nous dévorera-t-il ou épargnera-t-il notre cœur bousillé ? Face à face, au moyen d’un ordinateur, d’une lettre ou d’un téléphone ; la réponse tant attendue arrive. On tremble, on pleure, puis on garde la tête haute, on court rejoindre les copines qui veulent savoir si c’est oui ou si c’est non.
Monde sans pitié.

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