samedi 17 juillet 2010
Marre de tout. Dépitée, déprimée, désabusée. Comme un semblant de désordonné, on dirait que ma vie est désorganisée. On prend les codes, les règles, les droits, les lois et tout ce qui ne va pas. On les jette par la fenêtre et on laisse le vent se charger de faire disparaître tous nos soucis. Si seulement tout était si simple. Si la brise pouvait emporter ce qui cloche ou abîme. Si elle pouvait la prendre elle, puis lui, ensuite eux. Et toi. Oui, tu seras le bouc émissaire, le coupable idéal, le responsable de tout ce qui tourne mal les jours où mon cœur ne sera pas à la fête. Mais cet accroissement de colère ne suffira pas ; alors on ira plus fort afin de faire couler le chagrin et d’écumer la peine dominante. On se noiera dans l’alcool pur, on testera les drogues douces puis on passera à celles qui, à chaque rail nous font faillir l’overdose. Pourtant, on sera loin de l’apothéose. En vain, on continuera nos petites expériences illicites. On s’assiéra sur une route, on traversera une voie ferrée, on se coupera les veines, on sautera d’un pont, on se tirera une balle, on avalera un poison. On mourra. D’une mort atroce. D’une mort qui n’apaise pas les proches à qui on fera payer la longévité d’une douleur intense par de nombreux remords.
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