jeudi 15 juillet 2010

Je voulais du sensationnel.

Envoie-moi voltiger, bébé, je suis bourrée, tu m’as saoulée au whisky coca, je ne vois pas, je ne suis même plus foutue de marcher droit. J’ai le talon de coincé sur la grande avenue dans une putain de bouche d’égout. Je frissonne dans ma robe bustier, j’enchaîne les erreurs durant la soirée. Je ne sais même plus qui tu es ; je ne sais même plus ce que tu fais. Sous mes Ray-Ban, les yeux barbouillés de mascara, je vois trouble, je vois flou. Le monde est stone. J’entends les gyrophares de la police et une course poursuite. J’ai crêpé mes cheveux fins, je ne ressemble à rien. Viens me chercher, je veux te voir sillonner la capitale pour ma paire de seins. Si tu n’accoures pas, je me choute. Je me fais un rail d’héro contre une barrière.
J’ai le vertige et le vide m’attire. Fuck tu m’as appelée. Fuck tu veux me baiser mais pas m’accompagner. Je tâtonne complètement pétée dans les rues parisiennes. Je m’enfile un litre de vodka avant de m’écrouler dans ton hall d’entrée. Tu n’es même pas venu me trouver.
Soudain, une silhouette, un homme tire, mon corps s’affaisse. Homicide volontaire. Je suis morte. Tu m’as tuée. J’ignore le numéro du calibre ou même le type de l’arme que tu as utilisé. C’était toi, toi que j’aimais qui a commis cet ignoble péché. Tu aurais pu me frapper, me faire dégriser, me noyer dans ta salle de bain. Mais non, tu as préféré prendre ton flingue et me laisser sur le sol. Je n’ai même pas eu le temps d’agoniser que déjà tu viens me transporter. Tu me jettes dans le canal le plus proche. Enfin non, avant, tu lacères mon corps nu de cinquante et un coups. Pourtant, je ne respire plus, tu t’acharnes. Tu m’ouvres les veines, me griffes, me ficelles et me plantes. Puis tu me découpes, ensuite tu me brûles et enfin tu disperses mes cendres encore chaudes dans l’eau déjà souillée par d’autres qui, comme toi, n’auront pas supporté que leurs femmes les quittent pour un homme qui les aimait véritablement. Jalousie meurtrière. Je viendrai te hanter chaque nuit, je déchiquetterai tes membres un à un jusqu’à ce que tu ne souffres plus ; et sous tes yeux, je te fermerai les portes du Paradis et t’ouvrirai celles de l’Enfer. Bienvenue chez Hadès ou celui qui extirpera tes boyaux et tes organes à vif sous ton regard abominable. Tu regretteras pour le reste de l’éternité. Tueur en série que tu es.

2 commentaires:

  1. J'ADORE JADORE !!
    C'est mon préféré!!
    OHMYGOD !! J'aime trop trop trop
    genre le début me rapelle un peu Hell de Lolita Pill, mais apres, aah je bois tes paroles !
    J'aime trop damn !!

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  2. Merci beaucoup :$
    Pourtant tu sais, ce n'est pas trop mon domaine le trash, je suis davantage forte dans le romantique, cependant j'aime m'essayer à un nouveau style, j'écris en fonction de ce que je pense alors je fais avec ce que je fais ;P

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