vendredi 2 juillet 2010

Les songes sont à la fois horribles et merveilleux.

Reste-il encore de l’amour où n’y-a-t-il plus que de l’indifférence ? Bébé, hais-moi. Je ne t’en voudrai pas tant que tu me remarques encore. Je t’en prie. Tant que tu vois que je suis là c’est que tout au fond de toi, j’ai ma place dans ton cœur. Ne le nie pas. Tu sais que si je n’existais plus à ton regard, tu ne m’observerais plus.
Viens. On s’enfuira loin. On vivra d’amour et d’eau fraiche. On rêvera sur de la musique psychédélique. On s’enivrera de parfums tendres et naturels. On abusera de romantisme. On s’aimera. On restera simple. On restera humble. On ne laissera pas la pulsion prendre possession de nos corps. On vaincra le désir pour vivre dans un amour pur. On ne se touchera plus seules nos mains s’enlaceront. Nous n’aurons pas besoin de nous embrasser. Nos mots cachés que nous nous chuchoterons seront les meilleurs complices de notre histoire. En pleine intimité, je caresserai tes cheveux ébènes en te susurrant des « je t’aime ». Des vrais sentiments, un profond respect et une certaine admiration. Serions-nous tombés dans le repère d’Aphrodite ou avons-nous juste compris qu’il était tant d’abandonner les plaisirs charnels et profiter de ce à quoi la vie nous emmène. Je rêvais juste d’un amour pur et sincère.

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