samedi 17 juillet 2010

Je me tue à me dire que je ne t'aime plus.

Je suis choquée, dégoûtée, blessée, abimée, répugnée, indignée, offensée, scandalisée, surprise, secouée, perturbée, traumatisée, blasée, démoralisée, écœurée. Manipulation. Je n'appelle plus cela du jeu. Il a trituré, manœuvré, transporté, badiné, berné, abusé, usé, trompé mon cœur. Ce muscle est devenu froid, terne, il bat sans faire le moindre mouvement réellement. Ai-je négligé de lui omettre qu'au-delà de mon apparence, il y a quelque chose, que je ne suis pas qu'un corps, que j'ai des sentiments. Il a oublié mon attachement, détruit toute ma confiance, m'a faite perdre ma sensibilité. Je ne souhaite qu'être caillou pour ne plus avoir à regarder ce qui me tue d'heure en heure. Ma passion s'est éteinte au moment-même où j'ai tout appris, ces mots-là, de ta bouche j'aurais préféré ne jamais les connaître, cependant, tu les as prononcés, tu les diras encore. Et encore, je le sais d'avance. TU N'AS PAS CHANGE. TU NE CHANGERAS JAMAIS. Tes agissements, je ne te les pardonnerai pas, pas cette fois, tu as franchi ce qui n'est pas franchissable. Tu as violé ma tranquillité, volé ce qu'il me reste. Sauf que tu ne gagneras pas, tu seras châtié, je riposterai, je me vengerai. Ton coup était bien monté, drôlement futé, sacrément rusé, tu m'as entourloupée. J'en suis moi-même subjuguée, tu as fait preuve d'intelligence, tu as conçu quelque chose bien que tu ne réussiras pas à me faire flancher, j'ai vécu beaucoup plus de choses que toi, ma vie familiale n'est pas évidente comme la tienne l'est, l'envie de tout quitter, de partir pour un autre monde ne me quitte pas, sauf aujourd'hui. Ce soir, je la jette, je l'écrabouille, je la fiche par terre, je marche dessus, mon seul plaisir futur sera ta perte, ta souffrance, je veux que tu pleures, que tu regrettes et surtout que tu ne fasses plus jamais ce que tu as pu me faire à quiconque.

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